Les Pensées de Pascal

"Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration pour la ressemblance des choses dont on n'admire point les originaux !" Vanité, (Fragment 74, Sellier)

 

 

 

« Paul de Ribeyre est le fils d'Antoine Ribeyre Ier du nom, seigneur d'Opme, près de Clermont-Ferrand, trésorier de France et conseiller d’État et de Michelle Chambon. »

Plan de la cour des Aides, vers 1689, coté MAP 964 et extrait du fonds Gilbert Rouchon (cote d’origine : 4 F 84)
Plan de la cour des Aides, vers 1689 (cote : MAP 964, Archives départementales du Puy-de-Dôme) et extrait du fonds Gilbert Rouchon (cote : 4 F 84)

En 1645, Paul de Ribeyre acquiert la seigneurie de Travers et Saint-Sandoux. Il devient chevalier, conseiller du roi en ses conseils d’État et privé, et premier président en la Cour des Aides de Clermont-Ferrand. En 1631, il s'installe trésorier général de France en Auvergne. En février 1627, il épouse une Riomoise Jeanne Dubois et vit à Clermont paroisse Notre-Dame-du-Port.

De mai 1649 à novembre 1650, Blaise Pascal vient à Clermont et noue des relations d'amitié avec Paul de Ribeyre, un ami de son père. Blaise suit les conférences scientifiques qui se déroulent chez Paul de Ribeyre.

Lors du retour de Blaise Pascal à Paris, un jésuite, le père Médaille laisse entendre (par une lettre envoyée à Paul de Ribeyre) que les travaux de Pascal sur le vide étaient copiés sur les travaux de Torricelli. Blaise Pascal, indigné, envoie une lettre de protestation à Paul de Ribeyre qui préférera faire taire la polémique pour éviter les discordes entre les jésuites de Montferrand et la ville de Clermont.

Paul de Ribeyre meurt en 1660 et lègue à son fils la seigneurie de Saint-Sandoux.