Les Pensées de Pascal

"Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, nous y pensons, ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitables que nous ne le soyons jamais."  Vanité, (Fragment 80, Sellier)

Vue de Clermont et du Puy-de-Dôme
Auvergne Puy-de-Dôme (Cote : GRA 7028)

L'expérience de l’équilibre des liqueurs, réalisée sur le Puy de Dôme, montre « un sens aigu de l'observation expérimentale concrète et de l'ordre selon lequel doivent être envisagées les questions ». Selon Blaise Pascal, « pour faire qu'une hypothèse soit évidente, il ne suffit pas que tous les phénomènes s'en ensuivent, au lieu que, s'il s'ensuit quelque chose de contraire à un seul des phénomènes, cela suffit pour assurer de sa fausseté ».

Machine arithmétique de Marguerite Périer
Machine arithmétique de Marguerite Périer (Muséum Henri-Lecoq)

 

Pascal fait partie des grands mathématiciens du XVIIe siècle avec Descartes, Fermat, Desargues et Roberval. Il applique le triangle arithmétique, à « la géométrie du hasard », ancêtre des probabilités. Il défie publiquement les géomètres européens de résoudre les problèmes qu’il leur propose sur la « roulette ». Il invente le calcul mécanique en mettant au point la première machine arithmétique capable d'effectuer un calcul avec report automatique de la retenue. Il compose aussi sur un Traité des Coniques, ouvrage publié en 1640 aujourd'hui perdu.

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